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Intimes illusions

14 novembre 2010

Fin... Ou peut-être pas

Je clôture aujourd'hui ce blog.

Un autre est en cours de création donc ceux qui désirent me suivre n'ont qu'à me laisser une adresse mail afin que je leur donne l'adresse. Oui, je filtre et c'est mieux ainsi.

A bientôt peut-être.

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31 mars 2009

Aimant à casseroles

Voila ce que je suis : un aimant à casseroles !

Je n'attire que des situations compliquées et comme dirait ma mère, j'aime être la grande sauveuse de ces messieurs.

Très chers mâles, venez à moi, je n'accepte que les belles casseroles !

Ça doit être les hormones. Mon odeur attire les hommes à problèmes. On croit que c'est beau. Cui cui les oiseaux. Et bien non ! La casserole arrive et bardaf ! Adieu les oiseaux.

Ma mère me dit aussi que je ne prends que des hommes en-dessous de mon niveau. Mon quoi ? Oui, mon niveau. Vous savez, le niveau social, intellectuel, scolaire... Bla bla bla...

J'aime être mise sur un pied d'estale, c'est bien connu. Alors, a moi les casseroles !

Vous savez quoi ? Rien à foutre de ces histoires de niveaux. La seule fois où j'ai regardé quelqu'un de mon niveau, il n'a jamais voulu de moi. A croire que je vivrai toujours avec des casseroles.

Je vais devoir me mettre à la cuisine apparemment...

27 janvier 2009

Retour à l'absence

L'absence.

Non, ce n'est pas l'absence du bonheur. Comme je l'ai écrit dans l'article précédent, je ne le lâcherai pas.

L'absence.

J'ai eu les temps, ces derniers mois, de faire un peu de rangement dans ma vie. J'ai mis les choses au clair avec un qui jouait avec mes pieds. J'ai décidé de la vie que je voulais mener. Je me suis fixé des objectifs.

Il y a cependant une absence. L'Absence.

Moi-même, je l'ai été ces derniers mois. J'ai gardé beaucoup de choses pour moi et je m'excuse auprès de ceux qui me lisaient de les avoir fait attendre autant. Mais je suis de retour car je connais l'absence.

Dans d'anciens articles, je parlais d'un ami. Plus d'un an que je l'ai perdu. Un an d'absence. C'est long. Surtout quand celui-ci est l'Ami. Celui dont on rêve quand la nuit se jette sur vous et que la solitude et l'angoisse n'attendent qu'une seule chose : la fragilité. Une pensée un peu trop sombre, et c'est fini. C'est le noir. Même si vous n'êtes pas seul dans le lit, c'est le vide.

Cet ami est revenu. Super ! Super ? Vous êtes sûrs ? Non, depuis qu'il est revenu, c'est... C'est rien du tout !

Vous voulez des détails ?

Il est revenu pour mon anniversaire. 20 ans, c'est important d'après lui. Je m'emballe, c'était inespéré. Quelle joie ! Et je le lui fais savoir. Et là, tout s'écroule de nouveau. Il fait comprendre qu'il ne faut pas espérer plus que ça, qu'en fait, il n'avait pas tant envie de me reparler.

L'incompréhension totale. Pourquoi revenir si c'est pour repartir après ? Je lui explique que je ne saurais jamais tenir le coup s'il faisait ça. Et il s'emporte, me dit que j'ai l'air d'avoir déjà fait mon choix. Après de nombreux messages désagréables, on en vient à parler de ce qui nous a détruit.

On ne s'était pas compris à l'époque. Chacun en profite pour dire ce qu'il pensait à l'époque. Que voulez-vous faire de plus après ça ? Une fois que les choses ont été mises au clair une bonne fois, il n'y a rien d'autre à faire il me semble. Le passé reste le passé, on ne pourra jamais le changer donc autant l'accepter comme il est. Mais il ne veut pas voir ça.

Je finirai par dire qu'il ne veut plus me parler parce qu'il m'en veut mais, au final, il a l'air de vouloir renouer le contact. J'ai pas envie de changer ma version des faits pour qu'il me pardonne des choses qui me semblaient justifiées à l'époque.

28 septembre 2008

Bonheur

Il parait qu'il ne faut pas chercher après l'amour.

Pendant des mois, j'ai arrêté d'y croire. Pendant des nuits entières, il n'y a eu que la nuit, que l'absence, que le froid.

J'étais bien, enfin, je le croyais. On se laisse vite influencer par nos impressions et un rien peut nous satisfaire. Voila 3 mois que ce bien-être est bouleversé. 3 mois qu'une rencontre a tout changé.

Le bonheur. Il est arrivé, là, sans s'annoncer en balayant la nuit, l'absence et le froid.

Je ne l'attendais plus mais il est là. Je ne le lâcherai pas, c'est sur.

29 juillet 2008

C'est pas elle, c'est lui

Elle est installée à l'arrière de la voiture. Son beau-père conduit. Ils sont à hauteur de Saint-Avold.

- Tu veux qu'on aille dire bonjour à ton ami ?
- Non, dégage. Fiche moi la paix avec ça !

Sa mère intervient.

- Quoi, tu ne l'aimes plus ?
- Non, c'est lui qui ne m'aime plus.

Elle se met à pleurer, enfonce sa tête dans le coussin qu'elle avait près d'elle.
C'est pas elle, c'est lui qui est parti depuis plusieurs mois.
C'est pas elle, c'est lui qui ne répond plus à ses messages.
C'est pas elle, c'est lui qui a trouvé des excuses pour ne pas être avec elle alors qu'il en crevait d'envie depuis des années.
C'est pas elle, c'est lui qui a décidé de partir sans rien dire alors qu'il était convenu qu'il en reparlerai la prochaine fois.

C'est pas lui, c'est elle qui attend... Rien, plus rien. Un ami imaginaire aujourd'hui.

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10 juin 2008

Vieilles histoires

Il y a quelques jours, je me suis rendue compte que je perdais la mémoire. Pas en général, juste sentimentalement. J'ai déconné, je le sais bien. J'ai vu pas mal de gars défiler chez moi.

Au début, je pensais pouvoir me relever de suite et aimer de nouveau. J'ai brisé quelques cœurs puis je me suis tournée vers des mecs qui ne m'ennuieraient pas le lendemain à savoir quand est-ce qu'ils pourraient revenir. Je suis devenue amère. Je les détestais tous et moi avec au final. Je me suis démolie petit à petit. J'ai mis mes études en péril. Sans parler de ma vie... Je ne sais pas encore si je suis malade, je n'ai pas encore fait les tests. Je n'y pense pas encore. Je préfère me dire qu'il faut que je réussisse mes études et que, les examens passés, je pourrais aller faire un bilan sanguin. Je ne pense pas avoir été assez folle que pour tomber malade mais on ne sait jamais. Je n'ai pas toujours été regardante... Enfin, je pense.

J'ai oublié pas mal de choses à propos de ces derniers mois. Surtout entre octobre et janvier. J'oublie des noms, des rencontres, voire même ce qui s'est passé entre nous. Je n'arrive même plus à faire une chronologie de mes actes, de mes vieilles histoires.

Il paraît que la mémoire nous protège de ce qui pourrait nous rendre malheureux. On garde au chaud les souvenirs agréables et si, parfois, on a de mauvais souvenirs, c'est pour nous rendre plus fort ou pour nous aider à garder les pieds sur terre.

Ce que j'ai vécu entre octobre et janvier ne devait pas être important puisque j'oublie. Je garde encore quelques histoires. Je me rappelle d'une fille, de sensations que je n'ai connu qu'avec elle. Je me rappelle aussi de la première fois que j'ai aimé depuis ma rupture. Je me souviens de ma souffrance mais j'ai oublié nos ébats. Tout ça pour montrer qu'on a beau se cacher derrière un mur en métal, le cœur prime toujours les plaisirs charnels.

Après ça, je me suis accordée une pause. Voila bientôt 5 mois, je compte les jours... 147 jours que je suis seule. J'en ai même oublié ce que c'était d'embrasser quelqu'un, de sentir une présence le matin. Il n'y a que le froid et le vide mais ça ne me fait pas peur. Mon cœur bat, c'est ce qui compte...

21 mai 2008

Encore et encore...

Souvent, je me dis que tout n'est qu'un éternel recommencement. Quoi que l'on fasse, on en revient aux mêmes choses, aux mêmes histoires. Pas exactement les mêmes mais dans le fond, on y retrouve beaucoup d'éléments communs.

De quoi est-ce que je parle ? De ces crétins que je côtoie. Quoi que je fasse, j'en reviens aux mêmes choses. Soit je suis consciente que c'est un connard mais je continue, soit ça a l'air d'être quelqu'un de bien mais au final... Le mec bien et le connard se ressemblent !

A croire que dans les fonds, ils sont un peu tous les mêmes. Je ne fais pas spécialement de généralité parce que je sais qu'il y en a qui sont moins pires que d'autres mais on en arrive toujours aux mêmes déceptions.

Ça promet des choses et ça ne les tient pas. Venant du connard, on s'y attend. Il y a déception mais on arrive à se dire "Ouais mais c'est un connard". Mais que se passe-t-il quand c'est au tour du mec bien ? On se retrouve là, le moment venu, comme une idiote. Et on se dit "Putain, j'aurais jamais du y croire".

On s'étonne après que je sois si... distante, mystérieuse, méfiante. Appelez ça comme vous voulez ! Mais que faire d'autre ? Après avoir passé tant de temps à espérer et à croire de belles promesses, on n'a plus envie de se faire avoir. Alors oui, le dernier arrivé paie pour ceux qui sont passés avant mais c'est comme ça.

Après tout, ça se saurait si le prince charmant existait ! On serait toutes là à espérer le croiser au moins une fois. Je parle pas de jouer les princesses toute une vie parce qu'on le sait, le prince charmant, il doit pas être amusant tous les jours. Lui aussi, il doit avoir la tête de le cul le matin. Lui aussi, il préfèrerait qu'on ferme notre gueule le matin. Mais une fois qu'il a dépassé ça, il est tout miel et nous, on s'emmerde au final parce que tous les jours, ça doit être la même histoire. Et puis tu te retrouves avec 15 gosses à nourrir et puis quoi ? QUOI ENCORE ?

Alors non, le prince charmant, ce serait beau de passer son adolescence avec. Tu sais quand tu passes les trois quarts de ton temps à imaginer comment te pendre avec tes tripes sans te faire trop mal quand même. Mais après ça, une fois que le prince charmant t'a empêché de faire toutes tes conneries et que tu es devenue un peu plus mature, c'est quand même plus chouette de trouver quelqu'un avec son caractère de merde, tout comme toi.

Mais oui, mais y'a des limites. Moi, je ne demande pas tant que ça. Une présence, oui c'est sur. Moi, les "on se sonne quand on se fait chier", pas trop. Et puis une seule chose, la plus importante à mes yeux, ne pas donner de faux espoirs. Bordel, les gars, réveillez-vous ! C'est bien joli de dire "Je te sonne demain soir" ou "Cette semaine, on va au resto" mais faut s'y tenir ! Et si c'est pas le cas, si on a un empêchement, on s'excuse. C'est pas difficile, non ? Bah alors... Parce que quoi ? Nous, on est là à regarder ce putain de téléphone qui ne sonne pas ou, encore mieux, ne pas le regarder mais penser au fait que vous n'y avez même plus pensé à cette petite promesse qui pour nous à de l'importance.

C'est sur, hommes et femmes réagissent différemment mais depuis le temps qu'on sait ça... Il faudrait peut-être que ça ait un impact, non ? Parce que ça n'excuse pas tout. Je ne vais pas passer mon temps à excuser mon homme parce qu'il n'est rien de plus qu'un homme et que moi, en tant que femme, je prends mal ses réactions. Et nous alors ? Quand on a nos humeurs et qu'ils nous les reprochent ? On devrait se taire et se faire engueuler ? Non ! Si on doit subir leurs conneries, qu'ils subissent les notres. Ou alors parlons-en pour de bon !

Moi, je ne suis pas contre...

29 avril 2008

Parfois, j'y pense encore

C'est bizarre... Je ne me sens plus amoureuse comme avant mais je ne me sens pas libre pour autant. Je ne me vois toujours pas tomber amoureuse d'un autre et pourtant, j'en crève d'envie !

Mais non, j'y pense encore. Il y a encore des souvenirs dans un coin de ma tête, des débris vaporeux d'une histoire, enfin, plutôt une aventure.

Encore de temps en temps, la folie se balade dans mes veines et m'impose des rêves impressionnants. Et je ne parle pas spécialement de ce qu'il se passe dans ma tête quand je dors.

Il y a aussi des flashs.

Je suis là, je rentre chez moi et quand je passe près de la rue qui mène à son quartier, je m'imagine balancer toutes mes affaires, mon sac, l'ordinateur, et courir jusqu'à sa maison. Pour faire quoi ? Hésiter devant la porte... Mais bien sur, il sort de chez lui a ce moment précis et me regarde comme si c'était normal que je sois là.

J'arrive à vivre sans lui, je ne pleure plus son absence et je suis convaincue que la situation est bien ainsi. Mais j'y pense encore.

Comme si j'étais marquée à vie. Il y a des histoires qui laissent des traces. Parfois agréables, parfois on préfèrerais qu'elles ne soient pas là mais on vit avec.

Ici, je ne saurais plus dire si c'est agréable ou non. Agréable parce qu'il m'a permis de tourner la page complètement et de redonner une chance à l'Amour. Désagréable parce que j'ai ce goût de trop peu dans le cœur (je voulais dire dans la bouche mais j'imagine déjà les mauvaises interprétations).

Trop peu, oui c'est ça.

Trop peu parce que j'ai jamais réussi à lui dire ce que j'ai pu ressentir pour lui.
Trop peu parce que j'aurais voulu qu'il me laisse une chance.
Trop peu parce que je n'ai pas su tenir le coup bien longtemps et profiter de sa présence.
Trop peu parce que je ne pense plus être capable de le laisser venir s'il changeait d'avis.

Trop peu parce qu'il n'y a plus de chance de croire...

11 avril 2008

Sauvée

C'était hier, j'étais au concert et Il était là. Là, avec ses copines et m'ignorant au maximum.

Et moi, j'étais là à le regarder du coin de l'oeil. Nos regards se sont croisés quelques fois, quelques sourires, deux trois mots échangés.

Quel fiasco ! Mais heureusement... S. était là pour me sauver, pour m'obliger de rentrer chez moi au lieu de rester là à espérer un peu de trop. L'a-t-il compris ? Je n'en sais rien mais je sais bien que S. n'avait pas envie que je reste avec Lui. Me voilà donc obligée, à minuit, d'écourter ma soirée.

Sans S., qu'aurais-je fait ? Je me le demande, j'aurais déprimé dans mon coin sans doute et je serais rentrée seule à 3h du matin en prenant le risque de me faire agresser en rue.

Tout ça pour quoi ? Tout ça pour qui ?

Rien. Lui.

L'amour, ça rend terriblement con.

3 avril 2008

Fantasme écrit

Ils sont au café, c'est Elle qui lui a demandé de venir. Elle se sent prête, enfin.

- Ecoute, c'est pas juste pour boire un verre que je t'ai demandé de venir. J'avais quelque chose à te dire...
- Euh... Oui ?
- Ne t'inquiète pas, c'est pas une mauvaise nouvelle. Enfin... Euh... Je ne pense pas... Ça dépend un peu de toi.
- Comment ça ?
- Bon, je me lance. Voilà déjà pas mal de temps que l'on se connait... On a un peu flirté et tout...
- Oui...
- Et plus le temps pas et plus je...
- Tu... ?
- Plus je te... Je t'apprécie !
- Ah bon ?
- Ben oui ! Ça ne se voit pas ? Je le montre si mal que ça ?
- Non, non, c'est pas ça que je voulais dire.
- Alors c'est quoi cet air étonné ?
- Tu es en train de me dire que tu...
- Que je... ?
- C'est à toi de me le dire, c'est toi qui as voulu en parler.
- Ce que j'essaie de te faire comprendre depuis déjà quelques jours, c'est que je tombe amoureuse de toi.

Il ne dit plus rien, il la fixe droit dans les yeux.

- Merde ! J'aurais du me taire... Je... Je suis désolée

Elle attrape sa veste et se lève.

- Excuse-moi... Je vais aller payer... Je...

Il lui attrape le bras et la fixe toujours. Il la ramène près de lui, la serre contre lui et l'embrasse.

- Je t'aime aussi... Et je l'avais compris, tu sais, mais je crevais d'envie que tu me le dises.

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