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Intimes illusions
27 janvier 2009

Retour à l'absence

L'absence.

Non, ce n'est pas l'absence du bonheur. Comme je l'ai écrit dans l'article précédent, je ne le lâcherai pas.

L'absence.

J'ai eu les temps, ces derniers mois, de faire un peu de rangement dans ma vie. J'ai mis les choses au clair avec un qui jouait avec mes pieds. J'ai décidé de la vie que je voulais mener. Je me suis fixé des objectifs.

Il y a cependant une absence. L'Absence.

Moi-même, je l'ai été ces derniers mois. J'ai gardé beaucoup de choses pour moi et je m'excuse auprès de ceux qui me lisaient de les avoir fait attendre autant. Mais je suis de retour car je connais l'absence.

Dans d'anciens articles, je parlais d'un ami. Plus d'un an que je l'ai perdu. Un an d'absence. C'est long. Surtout quand celui-ci est l'Ami. Celui dont on rêve quand la nuit se jette sur vous et que la solitude et l'angoisse n'attendent qu'une seule chose : la fragilité. Une pensée un peu trop sombre, et c'est fini. C'est le noir. Même si vous n'êtes pas seul dans le lit, c'est le vide.

Cet ami est revenu. Super ! Super ? Vous êtes sûrs ? Non, depuis qu'il est revenu, c'est... C'est rien du tout !

Vous voulez des détails ?

Il est revenu pour mon anniversaire. 20 ans, c'est important d'après lui. Je m'emballe, c'était inespéré. Quelle joie ! Et je le lui fais savoir. Et là, tout s'écroule de nouveau. Il fait comprendre qu'il ne faut pas espérer plus que ça, qu'en fait, il n'avait pas tant envie de me reparler.

L'incompréhension totale. Pourquoi revenir si c'est pour repartir après ? Je lui explique que je ne saurais jamais tenir le coup s'il faisait ça. Et il s'emporte, me dit que j'ai l'air d'avoir déjà fait mon choix. Après de nombreux messages désagréables, on en vient à parler de ce qui nous a détruit.

On ne s'était pas compris à l'époque. Chacun en profite pour dire ce qu'il pensait à l'époque. Que voulez-vous faire de plus après ça ? Une fois que les choses ont été mises au clair une bonne fois, il n'y a rien d'autre à faire il me semble. Le passé reste le passé, on ne pourra jamais le changer donc autant l'accepter comme il est. Mais il ne veut pas voir ça.

Je finirai par dire qu'il ne veut plus me parler parce qu'il m'en veut mais, au final, il a l'air de vouloir renouer le contact. J'ai pas envie de changer ma version des faits pour qu'il me pardonne des choses qui me semblaient justifiées à l'époque.

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